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Catégorie : Actualités

Le président Ibrahim Traoré a jouer un match de gala avec les joueurs professionels
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Football : l’équipe de la Présidence du Faso triomphe des footballeurs professionnels par 3 buts à 2

(Ouagadougou, 07 juillet 2024). L’équipe de la Présidence du Faso, en match de gala retour, a battu, le 29 juin dernier, une sélection de footballeurs professionnels nationaux et internationaux de notre pays, par le score de 3 buts à 2, dont un doublé du Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE.

Ce match de gala s’est disputé en deux fois trente minutes.

Le temps d’observation entre les deux équipes n’a duré qu’un quart d’heure. A la 16e minute, le capitaine de la sélection de la Présidence du Faso, le Chef de l’Etat, ouvre le score sur pénalty.

Piqués dans leur amour propre, les Etalons par l’entremise de Préjuce Nacoulma, mettent les pendules à l’heure à la 19e minute. Une joie qui sera de courte durée puisqu’à la 22e minute, la Présidence du Faso marque le deuxième par l’entremise de Oussoufo Eugène YIGO. Les nationaux et internationaux burkinabè vont tenter le tout pour le tout, et obtiennent l’égalisation grâce au même Préjuce Nacoulma à la 26e minute. Le score restera inchangé jusqu’à la mi-temps.

A la reprise, l’équipe de la Présidence du Faso opère quelques changements avec à la clé plusieurs actions offensives qui font douter l’adversaire. A la 44e minutes, le Président Faso, sur un contre-pied parfait inscrit le 3e but. C’est donc sur ce score final de 3 buts à 2 en faveur de la Présidence du Faso, que l’arbitre a sifflé la fin du match.

Ce match a été l’occasion pour le Président du Faso d’inviter les Etalons footballeurs dans toute leur diversité, à l’union, la cohésion, la solidarité, et surtout à initier des projets novateurs pour de vraies écoles qui vont faire germer de jeunes talents dans le cadre de la relève.

Le Président du Faso a par ailleurs pris l’engagement de soutenir toute initiative allant dans le sens de la promotion de la relève. « Vous semez les graines de la cohésion dans les coins et recoins du pays quand vous jouez. Je suis fier de vous. Partez partout, cherchez la graine, venez semer. Nous allons vous accompagner », a-t-il insisté.

Le Capitaine Ibrahim TRAORE a donc demandé aux joueurs de taire leurs divergences, de toujours penser à l’intérêt supérieur de la Nation et de préparer une bonne relève tout en tendant la main à la jeune génération. « J’aime toujours prendre l’exemple de la bouche où on a les dents et la langue. En mangeant on peut se mordre la langue, mais ce n’est pas pour autant qu’on va retirer la langue de la bouche. (…) On ne peut pas être ensemble sans avoir quelques difficultés. La vie est ainsi faite. Nous tous, autant que nous sommes, on surpasse tout pour l’intérêt de la Patrie », a-t-il indiqué. Le Chef de l’Etat qui dit compter sur les « anciens » pour pouvoir « nous créer un football au Burkina », les a invités à surtout miser sur les plus jeunes.

Les Etalons par les voix de Charles KABORE et de Moumouni DAGANO, ont traduit leur reconnaissance au Chef de l’Etat pour son intérêt marqué pour le football et le sport en général. Ils ont loué l’initiative qui leur a permis de se rapprocher du premier supporteur des Etalons.

En rappel, en match aller, disputé en 2023, l’équipe de la Présidence du Faso l’avait remporté par 3 buts à 1, avec un doublé du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Jeunes prêtres
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Ordinations 2024 : Trois jeunes disent « oui » à Dieu pour toujours

Ce samedi 6 juillet 2024, devant une grande foule de prêtres, religieux, religieuses, catéchistes et fidèles laïcs, Mgr Théophile NARE, évêque de Kaya, a ordonné prêtres, les abbés Philippe OUEDRAOGO, Valentin OUEDRAOGO et Arnaud Franck BOUGOUMA.

Trois jeunes donc qui ont dit définitivement « oui » à Dieu, pour devenir prêtres, au service de l’Église et des hommes, leurs frères. Ce fut dans l’église cathédrale de Kaya. « Que notre vie te rende gloire » : c’est la devise sacerdotale des trois nouveaux ordonnés, qui veulent ainsi consacrer entièrement leur vie au Seigneur, pour sa gloire.

Dans son homélie de circonstance, Mgr Théophile s’est appuyé sur la devise individuelle de chacun des jeunes prêtres, pour les exhorter à tour de rôle. Et de son message, l’on peut retenir ceci : le prêtre est appelé à la prudence dans sa vie, pour un témoignage authentique et crédible. Aussi, doit-il éviter la trop grande proximité dans ses relations interpersonnelles. En outre, les jeunes prêtres ont été invités à ne pas avoir peur de la mission. Car, ils ont été choisis par Dieu qui sera pour eux un soutien précieux, dans toutes les situations.

Sitôt ordonnés, les jeunes prêtres ont été évidemment envoyés en mission. Ainsi, l’abbé Philippe OUEDRAOGO a été envoyé en mission à Bokin, l’abbé Valentin OUEDRAOGO à Mané et enfin l’abbé Arnaud Franck BOUGOUMA a Boussouma. Comme le veut la tradition, les jeunes prêtres ont célébré leur première messe ou messe d’action de grâce le lendemain de leur ordination, c’est-à-dire le dimanche 7 juillet 2024, dans la même église cathédrale de Kaya. Il est à noter que les abbés Philippe OUEDRAOGO et Valentin OUEDRAOGO sont de la paroisse de Pissila, tandis que l’abbé Arnaud Franck BOUGOUMA est de la paroisse cathédrale de Kaya.

Match de gala Capitane Ibraim Traoré jjoueurs professionels
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Football : l’équipe de la Présidence du Faso triomphe des footballeurs professionnels par 3 buts à 2

(Ouagadougou, 07 juillet 2024). L’équipe de la Présidence du Faso, en match de gala retour, a battu, le 29 juin dernier, une sélection de footballeurs professionnels nationaux et internationaux de notre pays, par le score de 3 buts à 2, dont un doublé du Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE.

Ce match de gala s’est disputé en deux fois trente minutes. Le temps d’observation entre les deux équipes n’a duré qu’un quart d’heure. A la 16e minute, le capitaine de la sélection de la Présidence du Faso, le Chef de l’Etat, ouvre le score sur pénalty.

Piqués dans leur amour propre, les Etalons par l’entremise de Préjuce Nacoulma, mettent les pendules à l’heure à la 19e minute. Une joie qui sera de courte durée puisqu’à la 22e minute, la Présidence du Faso marque le deuxième par l’entremise de Oussoufo Eugène YIGO. Les nationaux et internationaux burkinabè vont tenter le tout pour le tout, et obtiennent l’égalisation grâce au même Préjuce Nacoulma à la 26e minute. Le score restera inchangé jusqu’à la mi-temps.

A la reprise, l’équipe de la Présidence du Faso opère quelques changements avec à la clé plusieurs actions offensives qui font douter l’adversaire. A la 44e minutes, le Président Faso, sur un contre-pied parfait inscrit le 3e but. C’est donc sur ce score final de 3 buts à 2 en faveur de la Présidence du Faso, que l’arbitre a sifflé la fin du match.

Ce match a été l’occasion pour le Président du Faso d’inviter les Etalons footballeurs dans toute leur diversité, à l’union, la cohésion, la solidarité, et surtout à initier des projets novateurs pour de vraies écoles qui vont faire germer de jeunes talents dans le cadre de la relève.

Le Capitaine Ibrahim TRAORE a donc demandé aux joueurs de taire leurs divergences, de toujours penser à l’intérêt supérieur de la Nation et de préparer une bonne relève tout en tendant la main à la jeune génération. « J’aime toujours prendre l’exemple de la bouche où on a les dents et la langue. En mangeant on peut se mordre la langue, mais ce n’est pas pour autant qu’on va retirer la langue de la bouche. (…) On ne peut pas être ensemble sans avoir quelques difficultés. La vie est ainsi faite. Nous tous, autant que nous sommes, on surpasse tout pour l’intérêt de la Patrie », a-t-il indiqué. Le Chef de l’Etat qui dit compter sur les « anciens » pour pouvoir « nous créer un football au Burkina », les a invités à surtout miser sur les plus jeunes.

Le Président du Faso a par ailleurs pris l’engagement de soutenir toute initiative allant dans le sens de la promotion de la relève. « Vous semez les graines de la cohésion dans les coins et recoins du pays quand vous jouez. Je suis fier de vous. Partez partout, cherchez la graine, venez semer. Nous allons vous accompagner », a-t-il insisté.

Les Etalons par les voix de Charles KABORE et de Moumouni DAGANO, ont traduit leur reconnaissance au Chef de l’Etat pour son intérêt marqué pour le football et le sport en général. Ils ont loué l’initiative qui leur a permis de se rapprocher du premier supporteur des Etalons.
En rappel, en match aller, disputé en 2023, l’équipe de la Présidence du Faso l’avait remporté par 3 buts à 1, avec un doublé du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Le président Ibrahim Traoré a jouer un match de gala avec les joueurs professionels
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Football : l’équipe de la Présidence du Faso triomphe des footballeurs professionnels par 3 buts à 2

(Ouagadougou, 07 juillet 2024). L’équipe de la Présidence du Faso, en match de gala retour, a battu, le 29 juin dernier, une sélection de footballeurs professionnels nationaux et internationaux de notre pays, par le score de 3 buts à 2, dont un doublé du Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE.

Ce match de gala s’est disputé en deux fois trente minutes.

Le temps d’observation entre les deux équipes n’a duré qu’un quart d’heure. A la 16e minute, le capitaine de la sélection de la Présidence du Faso, le Chef de l’Etat, ouvre le score sur pénalty.

Piqués dans leur amour propre, les Etalons par l’entremise de Préjuce Nacoulma, mettent les pendules à l’heure à la 19e minute. Une joie qui sera de courte durée puisqu’à la 22e minute, la Présidence du Faso marque le deuxième par l’entremise de Oussoufo Eugène YIGO. Les nationaux et internationaux burkinabè vont tenter le tout pour le tout, et obtiennent l’égalisation grâce au même Préjuce Nacoulma à la 26e minute. Le score restera inchangé jusqu’à la mi-temps.

A la reprise, l’équipe de la Présidence du Faso opère quelques changements avec à la clé plusieurs actions offensives qui font douter l’adversaire. A la 44e minutes, le Président Faso, sur un contre-pied parfait inscrit le 3e but. C’est donc sur ce score final de 3 buts à 2 en faveur de la Présidence du Faso, que l’arbitre a sifflé la fin du match.

Ce match a été l’occasion pour le Président du Faso d’inviter les Etalons footballeurs dans toute leur diversité, à l’union, la cohésion, la solidarité, et surtout à initier des projets novateurs pour de vraies écoles qui vont faire germer de jeunes talents dans le cadre de la relève.

Le Capitaine Ibrahim TRAORE a donc demandé aux joueurs de taire leurs divergences, de toujours penser à l’intérêt supérieur de la Nation et de préparer une bonne relève tout en tendant la main à la jeune génération. « J’aime toujours prendre l’exemple de la bouche où on a les dents et la langue. En mangeant on peut se mordre la langue, mais ce n’est pas pour autant qu’on va retirer la langue de la bouche. (…) On ne peut pas être ensemble sans avoir quelques difficultés. La vie est ainsi faite. Nous tous, autant que nous sommes, on surpasse tout pour l’intérêt de la Patrie », a-t-il indiqué. Le Chef de l’Etat qui dit compter sur les « anciens » pour pouvoir « nous créer un football au Burkina », les a invités à surtout miser sur les plus jeunes. Le Président du Faso a par ailleurs pris l’engagement de soutenir toute initiative allant dans le sens de la promotion de la

Premier ministre Kyelem FMI
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Développement : Le Premier ministre interroge la pertinence des interventions du FMI

Le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, a reçu en audience, ce mardi 9 juillet 2024, à Ouagadougou, une délégation du Fonds monétaire international (FMI) conduite par son directeur du département Afrique, Abebe Aemro Selassie. La délégation a dit être venue écouter les préoccupations du Burkina Faso en vue d’un accompagnement optimal.

« Je suis venu avec mon équipe pour échanger avec vous sur les préoccupations auxquelles vous et votre Gouvernement êtes confrontés, afin de voir dans quelle mesure nous pouvons vous aider à apporter des solutions », a affirmé Abebe Aemro Selassie.

Le Chef du Gouvernement a remercié le FMI pour les bons rapports qui ont toujours prévalu entre l’institution de Bretton Woods et le Burkina Faso, avant de s’interroger sur l’impact réel de ses interventions sur la population.

« Depuis l’indépendance de la Haute-Volta, le pays des Hommes intègres a toujours eu de bons rapports avec le FMI. Cependant, la population reste toujours pauvre, malgré l’intervention des différents projets financés par plusieurs institutions, dont le FMI. Nous devons donc nous interroger sur la pertinence de l’intervention de ces institutions dans nos pays », a soutenu le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla.

Il a souhaité des interventions plus efficaces, surtout dans les campagnes, pour relever le niveau de vie des différentes populations.

À en croire le Premier ministre, le Burkina Faso ne s’inscrit pas uniquement dans une croissance économique qui ne se ressent qu’au niveau des chiffres macroéconomiques, mais travaille pour avoir une croissance qui va toucher les couches les plus vulnérables.

« Quand les institutions de Bretton Woods parlent de croissance, c’est généralement au niveau macroéconomique. Ce que nous voulons, c’est que nos citoyens sentent cette croissance. Nous voulons une croissance qui va impulser l’élévation du niveau de vie de l’ensemble de la population. Nous voulons une croissance harmonisée qui entraîne l’ensemble de la population vers un niveau de vie plus élevé », a-t-il expliqué.

Le Premier ministre a également invité le FMI à accompagner le Burkina Faso dans les secteurs de l’énergie et des infrastructures.

« Le Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, a signé la semaine dernière le traité de confédération “Alliance des États du Sahel”. Nous avons en projet une autoroute et un chemin de fer Bamako-Ouagadougou-Niamey. Donc, le chantier est immense et le FMI est attendu sur ce chantier. Il nous faudra aussi réactiver le barrage hydroélectrique de Noumbiel pour accroître la capacité énergétique du pays », a-t-il affirmé.Quant à l’amélioration de l’image du Burkina Faso sur l’échiquier international, le Premier ministre a été on ne peut plus clair.

« Nous avons de grandes agences de communication contre nous. L’expérience que nous sommes en train de mener ne plaît pas aux anciens pays colonisateurs qui ont beaucoup plus de moyens de communication que nous et qui font passer plus facilement leurs messages. Donc, quels que soient les moyens que nous allons mettre, nous ne pourrons pas avoir la même capacité qu’eux », a soutenu Dr Kyélem de Tambèla.

Il a par la suite décliné la vision du pays des Hommes intègres pour se faire respecter à l’international.

« Le meilleur moyen de communication pour nous, c’est notre succès économique, c’est cela qui va parler pour nous. Si nous réussissons à faire cela, que vous le vouliez ou non, vous serez amenés à reconnaître la réalité. C’est pour cela que nous mettons en avant la promotion économique. Nous voulons que notre économie parle pour nous. Vous voyez que le Chef de l’État est en train de mettre en place des industries de transformation de produits agricoles, des industries minières, etc. et le chemin va se poursuivre », a-t-il révélé.

Le chef de la délégation du FMI, Abebe Aemro Selassie a déclaré qu’un nouveau programme dont l’objectif global est de faciliter la croissance économique et la création d’emplois a été approuvé tout récemment en faveur du Burkina Faso.Ce programme, a-t-il mentionné, va prendre également en compte la question des personnes déplacées internes (PDI).

DCRP/Primature

Burkina transition politique justice
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Burkina/Transition : des réglages s’imposent pour le nouveau départ  

Le président du Faso depuis le 2 juillet 2024 est le capitaine Ibrahim Traoré, conformément à la charte modifiée lors des assises nationales du 25 mai 2024. Ce nouveau contrat social avec la nation burkinabè constitue un espoir pour certains, au regard du travail déjà accompli sur le terrain et la montée en puissance de l’armée face à l’insécurité et aux exactions terroristes. Pour d’autres, le Président du Faso, détenteur du destin de la nation, doit redresser la barque.

Tout ce que l’on souhaite au Président du Faso pour ce nouveau départ, c’est qu’il réussisse, pour le bien-être des Burkinabè qui traversent des difficultés. Cependant, lorsque l’on observe le comportement actuel de certains, leur attitude face aux problèmes nationaux, on peut se demander si tout le monde vit les mêmes réalités au Faso.

Arrivé à la tête d’un pays en lambeaux, il a réussi à redresser la barque. L’armée est montée en puissance avec des équipements de pointe. Toutes les lignes semblent bouger dans tous les compartiments de l’appareil d’Etat pour stimuler le développement. Il a insufflé aux Burkinabè l’idée de ne jamais dire “je ne peux pas” avant d’avoir essayé plusieurs fois. Comme feu Sékou Touré, président de la Guinée Conakry, le disait, « l’échec est inhérent à l’action. Seuls ceux qui n’entreprennent pas ne connaissent pas l’échec. »

La confiance du peuple envers le président du Faso, dans un pays en pleine bataille économique et politique, devrait pousser l’ensemble du peuple à jouer sa partition dans le développement de la nation.

Le constat est clair : sous le leadership du Capitaine Ibrahim Traoré depuis octobre 2022, le Burkina poursuit résolument sa voie vers la libération du joug impérialiste. Malgré les conditions difficiles dans lesquelles le capitaine a trouvé le pays, de nombreux chantiers ont été lancés et des actions décisives ont contribué à faire avancer les choses.

A ce titre, des réformes engagées par le gouvernement et des initiatives de développement endogène, comme l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat  communautaire (APEC). Des mesures prises pour renforcer le financement des projets des jeunes et de l’apurement de la dette intérieure, l’autosuffisance alimentaire à travers l’Initiative présidentielle pour la production agricole 2023-2024 qui mobilise 3 000 milliards de FCFA et 4 000 personnes déplacées internes.

L’armée a désormais un potentiel aérien revu, des unités spéciales ont été créées et équipées. Cela a été possible grâce à la vision du Président du Faso et à l’engagement de l’ensemble des Burkinabè dans un élan de solidarité, de patriotisme et de souveraineté.   

Malgré les efforts du Président du Faso et de son gouvernement, il est indéniable que le mal est profond puisque c’est la première fois que le peuple burkinabè traverse une telle situation.  Inutile d’indexer un coupable, cela ne résoudra rien. Il faut s’attaquer au mal. Le peuple burkinabè est capable des victoires les plus inattendues. Cette quête, à la fois individuelle et collective, nécessite que chaque citoyen assume sa part de responsabilité.

La veille citoyenne doit également se renforcer et s’intensifier. Le dialogue et la négociation sont essentiels pour restaurer un climat de confiance et de paix entre les communautés éprouvées par des années de violence. Face à ses fils égarés, l’État ne peut espérer un recadrage sans faire preuve d’une autorité maximale.

Cependant, pour y parvenir dans cette nouvelle vision, des ajustements sont nécessaires pour ce nouveau départ. Actuellement, la principale préoccupation des Burkinabè demeure la sécurisation du territoire national, des personnes et des biens. Tout le reste, aussi important soit-il, risque de détourner l’attention.

Les nouvelles autorités et leurs partisans semblent réagir de manière très sensible aux critiques de la Transition, les qualifiant souvent d’« apatrides » ou d’individus cherchant à faire échouer le processus. Ils n’hésitent pas à qualifier d’autres Burkinabè d’« ennemis de la nation, de valets locaux et d’apatrides ». Certains de leurs partisans vont jusqu’à proférer des menaces contre ceux désignés comme ennemis par la Transition.

Toutefois, il est crucial de reconnaître que la Transition ne parviendra pas à réussir en traitant ceux déçus par son action comme des ennemis publics à abattre, ni en demandant aux esprits indépendants, qui refusent de lui accorder une confiance aveugle, de se taire lorsque la situation du pays se détériore. Elle devrait prendre en considération les avis divergents et les esprits critiques dont l’objectif est d’améliorer les choses.

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Ces soutiens doivent également reconnaître honnêtement que beaucoup parmi eux critiquaient également les pouvoirs des régimes précédents. Pour ce nouveau départ, il est donc essentiel de permettre à certains d’apporter un regard critique sur la nouvelle dynamique. Sinon, cela pourrait engendrer d’autres formes de frustrations. Il est crucial de faire preuve de modération dans la gestion du pays.

Le succès de la Transition dépend étroitement de la capacité de ses dirigeants à unir les Burkinabè malgré leurs diversités, à transcender toutes les considérations partisanes et à éviter les attaques indirectes les uns contre les autres. Les nouvelles autorités ne devraient pas ignorer les appels à une approche plus consensuelle favorable aux civils, surtout lorsque la cohésion nationale est vitale pour la sécurité et la gouvernance durable de l’État. Il faut donc bien plus que des poings levés ou des mesures révolutionnaires pour rassurer les Burkinabè.

Issoufou Ouédraogo

Une vue de la société minière

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Le rôle des leaders religieux et coutumiers dans la résolution des conflits communautaires

We place our full range of talent and technology at the service of each and every client. We want to bring a splash of colour into a seemingly grey world and become a global leader in consultancy.

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Le Rôle De La Parenté À Plaisanterie Dans La Promotion De La Paix Et Le Vivre Ensemble

L’émission est une table-ronde réalisée par le journaliste de la radio municipale de Dori Dicko Hama.

Ecouter l’émission ici

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Une conférence sur le Journalisme sensible au conflit (JsC) qui a drainé du monde

L’Institut des sciences et techniques de l’information (ISTIC) en partenariat avec le Centre National de Presse Norbert Zongo (CNP – NZ) a organisé le jeudi 30 mars 2023 une conférence publique sur le concept de JsC avec pour thème « le traitement de l’information dans la consolidation de la paix et la prévention des conflits ».

Au moins quatre-vingt-dix (90) personnes, parmi lesquelles les étudiantes et étudiants de l’ISTIC ainsi que les autres professionnels des médias ont assisté à la conférence qui a été organisée en plein air dans le jardin de l’ISTIC.

Selon le directeur de la formation initiale à l’ISTIC monsieur Aousségué ABEM « cette créativité d’organiser la conférence en plein air dans le jardin est dictée par le souci de faire oublier les étudiants les quatre (4) murs qui renvoient toujours à l’amphithéâtre, alors que pour bien digérer la théorie de la sensibilité au conflit il faut être aéré dans l’esprit ».

Monsieur Aousségué a fait savoir que l’ISTIC a déjà pris un engagement avec le CNP – NZ /EIRENE dans le cadre du programme de Promotion de la paix au Sahel (PPSII) d’intégrer le concept de JsC dans les curricula. Que donc « la conférence vient comme action complémentaire à l’intégration du JsC dans les curricula pour faire bénéficier les connaissances de ce concept au grand public intéressé mais qui n’a pas accès à l’amphithéâtre ». Il a à cette occasion précisée que l’ISTIC a déjà pris toutes les dispositions nécessaires d’organiser chaque année une conférence du genre sur le JsC afin de permettre au grand nombre de l’intérioriser et de l’utiliser dans leur quotidien professionnel.

Le conférencier Moussa Sawadogo qui a développé le thème « le traitement de l’information dans la consolidation de la paix et la prévention des conflits » a fait savoir que l’intériorisation des connaissances et des principes du JsC pour les journalistes est une porte d’entrée pour bien s’acquitter professionnellement de leur métier dans un contexte de différents types de conflits qui minent les sociétés/communautés comme actuellement au Burkina Faso.