Les tracasseries et contraintes sécuritaires du travail de terrain ainsi que  le stress que ça génère, telles  sont des préoccupations inhérentes au contexte actuel pour les responsables et journalistes des radios de promotion de la paix   accompagnées par le CNP –NZ et opérant dans les zones d’intervention de PPJ.

Avec l’objectif de renforcer les connaissances  des équipes des radios sur les stratégies d’optimisation de leur sécurité lors de leur travail sur terrain, et  les mécanismes de gestion de stress liée aux conditions dures du travail des médias au regard du contexte sécuritaire actuel, le CNP – NZ a organisé,  du 05 au 06 juin 2024, une formation sur la protection/sécurité ainsi que la  gestion du stress  à l’endroit de quatorze (14) directeurs et quatorze (14) journalistes  des radios. Pendant deux jours, les participants ont été entretenus sur  deux modules. Le premier module sur la gestion du stress a été développé  par le Docteur Boubacar BAGUE qui est  psychologue – psychiatre.

Le docteur BAGUE  a utilisé les outils d’illustration pour expliquer les manifestations du  stress chez les personnes, les types de stress, les sources de stress surtout en lien avec le contexte actuel au Burkina Faso vis-à-vis du travail du journaliste, ainsi que l’impact de ce stress sur le travail des gens.

Avec des exercices de démonstration à l’appui, le formateur a porté à la connaissance des participants des  mécanismes et stratégie  de gestion du  stress pour minimiser l’impact et les retombées  sur le quotidien de la vie des personnes et e leur travail. Le module sur la protection/sécurité des responsables et journalistes des radios lors de leur travail sur terrain en ces moments de crise sécuritaire a été développé a été développé par un spécialiste des questions sécuritaires au niveau des Forces de défense et de sécurité (FDS).

Le facilitateur formateur a dans un premier temps appelé les responsables et les journalistes des radios partenaires à avoir chaque fois la  conscience que  le contexte  de crise sécuritaire caractérisé par des attaques terroristes constitue un grand danger pour le  métier de journalisme, surtout pour ceux qui font le travail de terrain. Il a donc initié les participants sur les bonnes manières de communiquer avec les responsables des forces de sécurité à la base comme sur le terrain avant d’entreprendre une mission de reportage sur le terrain. Il a montré des dispositions à prendre à l’arrivée sur le terrain, notamment  avant de commencer son travail et quand on est en contact des personnes avec lesquelles il faut travailler. Enfin il a exposé une série de stratégie notamment d’éviter des attroupements importants en un seul endroit,  d’éviter le port de certains habits qui peuvent porter à suspicion, sans oublier des stratégies et mesure de sécurisation des bureaux quand ceux – ci sont implantés dans des zones rurales.

La séance sur la protection /sécurité des responsables et journalistes des radios a été marqué par une série de plusieurs questions sur les stratégies et comportement à adopter lors d’un travail de terrain pendant cette période de contexte sécuritaire très délicat. Cela a révélé que cet aspect constitue une grande préoccupation et que   que l’atelier était venu au bon moment.